Cette fiche vous permet d'en savoir plus sur la solution Télé-imagerie du SILPC.
Le fruit d'une coopération hospitalière inter-régionale au service des priorités de santé publique.
Une solution simple, portée par les structures de coopération SILPC et SIIH 59/62 sur une plateforme industrielle ACCELIS VEPRO et plébiscitée par les professionnels l’utilisant.
Un service «clés en main» et rapide à mettre en oeuvre
Les coûts sont réduits :
La solution est agréée hébergeur de données de santé à caractère personnel.
Projet lancé à l’initiative des radiologues et des neurologues du Limousin sous l’impulsion de l’Agence Régionale de Santé du Limousin.
Sur un projet médical arrêté en avril 2012, le SILPC a organisé une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMOA) et toutes les opérations administratives, techniques et financières pour le compte des deux premiers établissements impliqués : Le CHU de Limoges et le Centre hospitalier de Brive.
Totalement opérationnel depuis octobre 2012, son extension sur le Centre hospitalier de
Guéret est en cours.
Le bénéfice en termes de santé publique fut immédiat :
« Les dix urgentistes du Centre hospitalier de Brive et les dix Neurologues du CHU de Limoges utilisent la solution en routine avec l’appui des radiologues. », explique le Dr MACIAN, neurologue et responsable de l’unité neuro-vasculaire (UNV) du CHU de Limoges qui est particulièrement satisfait de la solution mise en place.
Même satisfaction du côté de l’ARS du
Limousin :
« Les gains en termes de qualité, de rapidité de prise en charge médicale et ainsi de bénéfice médico-économique réel et immédiat. »
Le Dr TANGUY (médecin-conseil à l’ARS du Limousin et Nicolas PORTOLAN soulignent la réussite du projet et leur volonté d’extension du dispositif (mobilisé notamment pour la
permanence des soins) sur de nouveaux usages et sur de nouveaux sites en Limousin.
Le service de télé-imagerie est opérationnel depuis 2009 et au bénéfice de trois établissements. Le quotidien des gardes (soir et week-end) de neurologie/radiologie neuro-vasculaire des hôpitaux de Lens, Valenciennes et Maubeuge : ce dispositif permet aux urgentistes des trois hôpitaux de solliciter, à distance, l’avis d’un radiologue et d’un neurologue de garde pour traiter des patients victimes de la thrombose d’une artère cérébrale (80% des cas AVC). Le neurologue examine le patient à distance grâce à une caméra, tandis que les résultats de l’IRM, préalablement analysés par le radiologue (lui aussi sur un site différent), s’affichent sur les écrans d’ordinateur.
« À ce moment-là, je dispose de toutes les informations nécessaires pour prescrire, ou non, une thrombolyse, et favoriser l’élimination des caillots sanguins pathologiques », explique le Dr Mounier-Vehier, neurologue au CH de Lens.
« Notre système de santé ne restera pas en marge des progrès technologiques, bien au contraire. C’est pourquoi j’ai demandé aux Agences Régionales de Santé d’élaborer les orientations stratégiques des Programmes Régionaux de Télémédecine (PRT) [...] ils devront intégrer l’évolution des nouvelles technologies.» « Déploiement de la télémédecine, tout se joue maintenant » Site du Ministère de la Santé, 23 mai 2013. |