Télé-imagerie

Cette fiche vous permet d'en savoir plus sur la solution Télé-imagerie du SILPC.

Le fruit d'une coopération hospitalière inter-régionale au service des priorités de santé publique.

La télé-imagerie avec le SILPC, une solution complète et intégrée

Une solution simple, portée par les structures de coopération SILPC et SIIH 59/62 sur une plateforme industrielle ACCELIS VEPRO et plébiscitée par les professionnels l’utilisant.

Un service «clés en main» et rapide à mettre en oeuvre

  • Le SILPC réalise la totalité des opérations administratives et techniques.
  • La mise en oeuvre est simple et progressive : sur la base d’un projet médical de télémédecine, le service de télé-imagerie met à disposition une plateforme de « médiation médicale » et ce, quelle que soit la région d’implantation.
  • Les délais de mise en oeuvre sont raccourcis.

Des coûts réduits par la mutualisation

  • Les coûts sont réduits :

    • du fait de la mutualisation d’une plateforme.
    • par la possibilité d’une mise en oeuvre progressive (nombre de sites, nombres d’applications,…).

Solution agréée HDSCP

  • La solution est agréée hébergeur de données de santé à caractère personnel.

Un réseau ouvert et sécurisé

  • Les échanges s’appuient sur notre réseau ouvert et sécurisé ADHERSILPC.
  • Le réseau est maintenu 24h/24 et 7j/7, permettant les interconnexions, les partages et les échanges entre professionnels de santé sans limitation de territoire (sous réserve d’éligibilité).

Une plateforme technique

  • La plateforme est conforme aux standards internationaux en télémédecine et permet, ainsi, la connexion de toute installation en imagerie numérisée.
  • Le service repose sur des solutions industrielles acquises suite à appels d’offres et mises à la disposition de leurs adhérents par les SIL/SIRpc et SIIH 59/62 unis pour une mutualisation des
    ressources.

Une assistance fonctionnelle

  • Les équipes hospitalières en lien avec l’industriel, assurent le déploiement, la formation et l’assistance.
  • La proximité et la bonne intégration dans le système d’information des établissements apportent une plus-value importante.

Retours d’expériences :

Limousin

Projet lancé à l’initiative des radiologues et des neurologues du Limousin sous l’impulsion de l’Agence Régionale de Santé du Limousin.
Sur un projet médical arrêté en avril 2012, le SILPC a organisé une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMOA) et toutes les opérations administratives, techniques et financières pour le compte des deux premiers établissements impliqués : Le CHU de Limoges et le Centre hospitalier de Brive.
Totalement opérationnel depuis octobre 2012, son extension sur le Centre hospitalier de
Guéret est en cours.
Le bénéfice en termes de santé publique fut immédiat :
« Les dix urgentistes du Centre hospitalier de Brive et les dix Neurologues du CHU de Limoges utilisent la solution en routine avec l’appui des radiologues. », explique le Dr MACIAN, neurologue et responsable de l’unité neuro-vasculaire (UNV) du CHU de Limoges qui est particulièrement satisfait de la solution mise en place.
Même satisfaction du côté de l’ARS du
Limousin :
« Les gains en termes de qualité, de rapidité de prise en charge médicale et ainsi de bénéfice médico-économique réel et immédiat. »
Le Dr TANGUY (médecin-conseil à l’ARS du Limousin et Nicolas PORTOLAN soulignent la réussite du projet et leur volonté d’extension du dispositif (mobilisé notamment pour la
permanence des soins) sur de nouveaux usages et sur de nouveaux sites en Limousin.

Nord / Pas-de-Calais

Le service de télé-imagerie est opérationnel depuis 2009 et au bénéfice de trois établissements. Le quotidien des gardes (soir et week-end) de neurologie/radiologie neuro-vasculaire des hôpitaux de Lens, Valenciennes et Maubeuge : ce dispositif permet aux urgentistes des trois hôpitaux de solliciter, à distance, l’avis d’un radiologue et d’un neurologue de garde pour traiter des patients victimes de la thrombose d’une artère cérébrale (80% des cas AVC). Le neurologue examine le patient à distance grâce à une caméra, tandis que les résultats de l’IRM, préalablement analysés par le radiologue (lui aussi sur un site différent), s’affichent sur les écrans d’ordinateur.
« À ce moment-là, je dispose de toutes les informations nécessaires pour prescrire, ou non, une thrombolyse, et favoriser l’élimination des caillots sanguins pathologiques », explique le Dr Mounier-Vehier, neurologue au CH de Lens.

 

 

 

« Notre système de santé ne restera pas en marge des progrès technologiques, bien au contraire. C’est pourquoi j’ai demandé aux Agences Régionales de Santé d’élaborer les orientations stratégiques des Programmes Régionaux de Télémédecine (PRT) [...] ils devront intégrer l’évolution des nouvelles technologies.»
« Mis en œuvre dans 8 régions [...] Je veux que nous passions rapidement d’une phase d’expérimentation à une phase de généralisation. Je compte sur la mobilisation des ARS pour que la télémédecine se déploie. »
Discours du Ministre de la Santé : 13e Journée de Télésanté, 28 mars 2013.

« Déploiement de la télémédecine, tout se joue maintenant »

Site du Ministère de la Santé, 23 mai 2013.